Alopécie androgénétique
Alopécie androgénétique : en quelques mots
L’alopécie androgénétique est la cause la plus fréquente d’alopécie chez l’homme. Trois facteurs, au moins, sont prépondérants : le temps, l’hérédité et la physiologie du cheveu.
Environ 30% des hommes seront concernés par ce type calvitie vers l’âge de 30 ans, et 50% à 65% le seront entre 50 et 60 ans.
Au fil du temps, le patient va observer :
– une perte et/ou une miniaturisation des cheveux
– l’apparition de zones dégarnies (golfes et vertex en premier)
– un recul de son implantation capillaire.
Cette évolution est reprise par la classification de Norwood et Hamilton chez l’homme et celle de Ludwig chez la femme qui permettent d’évaluer le stade de la calvitie d’un patient.
Cette alopécie induit inexorablement un aspect plus vieilli du visage, plus ou moins bien vécu et considéré par le patient.
Alopécie androgénétique : la dihydrotestostérone
Cette perte de cheveux est liée au dérèglement d’un mécanisme physiologique entre le follicule pilaire et une hormone : la dihydrotestostérone (DHT). Cette hormone est obtenue par l’action d’une enzyme, la 5-alpha- réductase en agissant sur une autre hormone : la testostérone libre.
La rupture de cet équilibre induit un turnover trop rapide du cycle pilaire, une miniaturisation des cheveux et le dégarnissement progressif de la chevelure. Le capital des cycles pilaires s’épuise et le crâne se dégarnit.
– Hérédité
– Temps et âge
– Action de la DHT : dihydrotestostérone
– Epuisement progressif du capital pilaire